Les gagnants sont très courtisés par les banques qui leur proposent de nombreux placements et les informent sur la fiscalité (Compte à terme, assurance-vie, fiscalité des plus-values, ISF). Face à cette quantité d'informations le gagnant est dépassé, il a du mal à discerner ce qui lui sera profitable. Il arrive même quelques fois qu'il se fasse berner par son banquier. En 2001, un habitant du sud de la France qui avait gagné 900 000 euros, décide de confier à son banquier 780 000 euros pour bénéficier d'une assurance vie et d'un plan d'épargne. Il se retrouve, quelques années plus tard, avec 600 000 euros de dettes à rembourser auprès de la banque.

(selon Atlantico 26.06.2013)

 

 

En effet, la possesion d'un gain de conséquence attise presque immédiatement les intérêts du monde des finances, en particulier les banques privées. Ces dernières convoitent, usent de tous les moyens possibles, pour s'approprier et pouvoir gérer les fortunes en question. Elles offrent des séjours tous frais payés, des sorties en super VIP, des rencontres avec des personnes célèbres et des coups de fil à répétition.

Lors d'interviews avec des heureux élus, ces derniers se disent amusés du changement radical d'attitude de leurs banques, qui, auparavant, leur faisaient la vie dure, celles-ci deviennent bizarrement plus agréables et à l'écoute.

Cependant, un ennemi redoutable de ces opportunistes s'interpose entre les gagnants et ses potentiels malfaiteurs. Ainsi, le secret des identités des gagnants est jalousement gardé par La Française des Jeux. Celles-ci peuvent même exceptionnellement accompagner un client à un rendez-vous, mais sans assister à l'entretien, ce qui peret par la suite de raisonner et accompagner le gagnant dans ses choix pour qu'il ne se fasse pas prendre au jeu des banquiers malintentionnés.